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1971 - Bouclage du boulevard circulaire


 

BOUCLAGE DU BOULEVARD CIRCULAIRE - SEPTEMBRE 1971


Plus que l’autoroute A6


“Les ingénieurs des Ponts et Chaussées se sont emparés du réseau routier et ont transformé chaque portion de route, chaque échangeur en un petit chef d'œuvre technique” reconnaît l’architecte Bernard Zehrfuss, l'un des créateurs du CNIT et auteur - dès 1950 -  des premiers plans du quartier.
Avec un flot moyen de 60.000 véhicules par jour à l’époque, le débouché du Pont de Neuilly était l’un des axes les plus chargés de Paris. Plus que l’autoroute de l’Ouest ou du Sud... Il était donc essentiel de bien traiter tous les aspects routiers, surtout sur un terrain aussi occupé et précieux.
C’est ainsi que 22 km de routes et d’autoroutes furent créées sur le périmètre de l’EPAD,  dont le plus grand échangeur souterrain à trois niveaux du monde.

La rose écrase un bistrot


Une première étude élaborée en août 1959 sacrifiait la grande voie triomphale axiale et créait le principe du Boulevard Circulaire. Celui-ci n’a jamais été conçu que pour desservir le quartier lui-même. Les autoroutes souterraines se sont fait bien attendre, mais dés leur ouverture partielle à la fin de 1988, le trafic du Circulaire baissera sensiblement.
Le Circulaire a avancé lentement, sinuant entre les obstacles non encore arasés, prenant ensuite l’emplacement prévu par le plan.
Certains obstacles eurent la vie dure, comme le bistrot de cet immeuble encerclé par l’échangeur dit  de “la Rose de Cherbourg”. Il résista d’autant plus qu’il faisait des affaires d’or avec tous les ouvriers du Circulaire. Il fallut modifier  la forme de l’anneau routier pour pouvoir le contourner...  
Encerclé par l’armée des autos, il finit par se rendre.

Pont en panne de batterie

“Bon sang ! Voilà neuf mois que l’on prépare cette passerelle de 45 mètres, qu’on l’assemble morceau par morceau ici à Nanterre, qu’on lui met 48 roues et 12 moteurs pour qu’elle aide le camion tracteur et vlan : c’est la nuit de son installation que sa batterie nous lâche ! Je vais chercher celle de ma R8. Mais je ne suis pas sûr qu’elle soit assez puissante...”
Et si. La batterie de Gérard Martin, ingénieur à l'EPAD, mit fin à cette panne idiote. Pensez donc : pour soulever ce pont de 100 tonnes, une des plus grosses grues de France avait été louée une fortune pour cette nuit là.
 Chacune de ses chenilles avait nécessité un convoi exceptionnel ; c’est dire sa taille. Heureusement, les onze autres passerelles furent moins difficiles à installer.

 

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