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1985 - Approbation du PAZ de la ZAC B1


 APPROBATION DU PAZ DE LA ZAC B1 - DÉCEMBRE 1985


Soyons clair...


Ce titre fleure bon le temps jadis, quand les techniciens de l’EPAD utilisaient entre eux un langage abrégé commode pour eux, mais incompréhensible du grand public, du genre: “Comme vous le voyez ici sur le plan d’épannelage, le MB13 situé à 200 mètres du Point M et face au MB109, respecte le 85 NGF défini par l’article B1B8 du règlement du PAZ de la ZAC B1”...

Parlons en clair. Le titre signifie : "approbation définitive du Plan d’Aménagement de Zone  de la Zone d’Aménagement Concerté du périmètre B1", c’est-à-dire le quartier du Parc. Encore plus clairement dit, il s'agit du plan et du règlement qui définissent ce que l’on peut y construire.

Pas simple ? L’histoire de cette ZAC créée en 1971 non plus...

Jamais 2 sans 3


Depuis 1964, il y en a eu des plans d'aménagement et des projets architec-turaux : des immeubles marinas en gradins, un centre culturel de 70.000 m2  avec des écoles d'art et un musée, une rue monumentale dessinée par Ricardo Bofill, la tour Schaëffer de 300 mètres qui devait envoyer des rayons lumineux dans tous les sens et changer de couleur selon le temps, l'humidité et même les cours de la Bourse...
Un premier PAZ fut approuvé en septembre 1973. Les idées ayant changé en particulier concernant la dalle qui a été supprimée, un deuxième PAZ fut présenté.
Entre temps, des associations d'habitants nouvellement constituées ont fait annuler ce PAZ en 1983 pour pouvoir se faire entendre. Il fut définitivement approuvé fin 1985, amendé des nombreuses suggestions et demandes formulées par la ville de Nanterre et par les habitants.

Habitants embêtants...


14 000 habitants occupaient les immeubles ! Et ils voulaient dire leur mot sur l’évolution de leur quartier ! Ce phénomène est devenu normal, mais il était nouveau à l'époque. Les techniciens  de l'EPAD se mirent donc à faire de la  concertation.

Pas toujours simple : les uns voulaient quelque chose que les autres ne voulaient pas. Certaines propositions étaient très bonnes, d'autres irréalistes et d’autres ne relevaient pas des compétences de l’EPAD. Il fallut comprendre, concilier, et tenir compte. Il fallut s'habituer à parler sans sigle et sans trop de technique. Il fallut améliorer ici, changer là. Il fallut faire des expositions et participer à des réunions le soir...

Mais cette vitalité n’est-elle pas un signe encourageant, une preuve que les habitants se sont appropriés leur quartier, l’aiment et le défendent ?

 

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