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1988 - Trentenaire de l'EPAD


 LES FÊTES DU TRENTENAIRE DE L’EPAD - SEPTEMBRE 1988


30 ans ? Pari gagné


Comment sera organisée votre vie dans 30 ans ? Pas simple à imaginer !
Pourtant, en 1958, c'est ce que l’Etat a demandé à l’EPAD : imaginer La Défense et la finir en 30 ans. Pas mal visé : en 1988, La Défense était presque terminée. L'Etat donna 4 ans de plus à l'EPAD pour la parachever.

Nommé Directeur-Général de l'EPAD depuis quelques mois, Gérard de Senneville se fit présenter les quartiers, expliquer les dossiers et les projets. Il découvrit qu'au bout de ces trente années, le bilan de l'organisme qu'il dirigeait était brillant malgré un chemin difficile. Brillant, mais ni connu, ni reconnu. L'EPAD a toujours travaillé sans tambour ni trompette.

  Pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui se sont succédés à l’EPAD et valoriser leur bilan, il fit organiser les Fêtes du Trentenaire en septembre 1988.  Illuminations de toutes les tours et des arbres, lasers bleus tranchant le ciel de Paris pour matérialiser l'axe triomphal, projection d'images géantes sur des écrans d'eau... des manifestations de toutes sortes mirent La Défense en vedette pendant un mois.

Transformer l'image


Ces fêtes marquèrent également le début d'une "politique d'image". L'EPAD -cet inconnu- n'avait pas d'identité, et l'opinion publique était encore imprégnée de vieux stéréotypes négatifs sur La Défense "froide et triste".

L'EPAD fut enfin doté d'un logo. Puis des campagnes de promotion, des films publicitaires, des animations très diverses se succédèrent pour faire savoir que La Défense était bien plus qu'un prestigieux quartier d'affaires : un quartier animé et attractif au même titre que les quartiers historiques de Paris.

C'est aujourd'hui chose faite. La Grande Arche a très largement contribué à donner au quartier cette nouvelle dimension en attirant de nombreux visiteurs qui découvrirent en même temps la réalité de La Défense.

La Défense n'est pas finie !


L'EPAD devait avoir terminé sa nouvelle mission en 1992.

Mais cette date paraissait déjà trop proche... Bien lancé, le quartier d'affaires avait une force d'entraînement trop puissante pour être arrêté brutalement : il débordait de son enceinte circulaire de partout, l'Arche et le nouveau CNIT étaient en train de faire basculer le centre de gravité du quartier d'affaires vers l'ouest ; le quartier Valmy commençait à sortir de terre, coinçé entre l'axe et les cimetières intouchables. Il était question du quartier Danton sur Courbevoie, derrière le CNIT. La "Tour Sans Fins" de 400 mètres de haut venait d'être proposée. La SARI voulait construire une "Colline de l'Automobile" sur le toit des 4 Temps... 

 L'EPAD assura les finitions et initia de nouveaux projets comme la tour PB6 ou le remplacement de l'immeuble ESSO qui allaient lui amener des fonds très importants.

Deuxième naissance


Avec ces nouvelles recettes, tout devenait possible. A l'EPAD, des espoirs de nouvelle prolongation naissaient, des idées de projets surgissaient... Pourquoi ne pas déplacer une partie du boulevard circulaire et rendre piétonnier l'arrière de l'Arche ? ...Et enterrer l'autoroute A14  pour dégager le sol ?...Et prolonger l'axe derrière l'Arche sur Nanterre ? ...Et y greffer un nouveau quartier ? Et si l'on y prolongeait le métro sur Nanterre ? Et si l'on faisait venir le TGV ? Et si l'on créait une Fondation d'Art Contemporain ? Et si l'on ouvrait le Centre des 4 Temps sur le Parvis ? Et si...

En pleine émulation, l'EPAD revivait d'une nouvelle jeunesse, riche de son expérience, et La Défense envisageait une deuxième vie, forte de ses acquis.

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